Au moins une fois par mois, je jette les gants et je propose à fiston cette recette. LA recette. Ma dépanneuse de tous les jours et même pour recevoir les amis, qui repartent souvent avec la recette à leur demande. Un faux tajine, si on peut dire, prêt en 30 minutes environ et débordant de saveurs. Peu d’ingrédients mais tout est goûteux.
Le verdict de mon p’tit difficile ? Changeant. Parfois il dévore, parfois il réclame sa sempiternelle tartine de beurre de pinottes. De toute façon, si je le laissais faire à sa guise, il boufferait des tartines ou des céréales tous les soirs. Maintenant que j’ai un fils, je comprends enfin le gag dans Seinfeld. Donc, rien de garanti mais ce p’tit plat est assez irrésistible pour tirer Junior de ses ornières alimentaires. À noter, voici un plat parfumé au cari doux, la preuve qu’un enfant occidental peut apprécier les épices étrangères quand elles aromatisent et non enflamment.
Pas une recette de mon cru, je l’ai dénichée quelque part voilà bien 10 ans et je la cuisine depuis. Aie-je changé des trucs, je ne me souviens pas. Peut-être la coriandre hachée à la fin, qu’on peut omettre si on est pas fan fini de ladite herbe comme moi. On y va ?
Saviez-vous? Les tajines sont des ragoûts berbères (Maroc, Algérie, Tunisie) cuits longuement et à feu doux dans un récipient de terre cuite appelé tajine, d’où le nom. La viande y est braisée et jamais dorée, la terre cuite ne supportant pas la chaleur intense. Aujourd’hui, les tajines fabriqués en Europe possèdent une base de fonte qui permet de faire sauter la viande, brisant avec la tradition. Cette recette marie donc deux univers culinaires puisque oignons et ails sont sautés… mais toujours pas la viande.
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