Eh oui, la voici enfin, la deuxième édition de mon livre À la bonne franquette, actualisée et augmentée !
Les lecteurs de ce blogue se souviendront que, en 2010, j’ai publié le premier À la bonne franquette. Au menu, 80 chefs et leurs recettes de famille (avec 10 ingrédients, pas plus !), le tout présenté en 16 régions agrotouristiques dont je brossais le portrait gourmand :
• routes gastronomiques,
• festivals en tous genres,
• produits de terroir iconiques
• et producteurs d’avant-plan.
En d’autres termes, le guide parfait pour se la cuisiner facile à la maison ou partir sur la route afin de découvrir les top arrêts gourmands d’Hull à Cap-aux-Meules.
À l’étonnement de tous — mon éditeur le premier —, le livre était épuisé en quelques semaines… Nous aurions pu le réimprimer tout simplement, mais il aurait été relancé en janvier-février de l’année suivante, quand tout le monde est au gros régime, lol. Gros questionnement.
Et puis, la nouvelle est tombée : nous étions en nomination au Grand concours des livres culinaires du Canada, où À la bonne franquette 1 a finalement remporté le 2e prix comme « Meilleur livre de culture culinaire en français » au Canada ! L’appel de l’éditeur ne s’est pas fait attendre, mettons…
Sauf qu’Éditions Transcontinental avait une petite demande supplémentaire à me faire :
— Et si on passait de 80 à 120 chefs, tu serais partante ?
J’ai répondu oui sans hésiter. L’idée de signer ce qui serait peut-être le survol le plus ambitieux de la restauration actuelle au Québec avait de quoi me plaire instantanément. Par souci d’honnêteté, précisons que d’autres y ont plutôt vu un signe d’inconscience. Dixit Giovanni Apollo, grand chef montréalais et juge à l’émission «Et que ça saute» qui a participé à mes 3 derniers livres :
— T’es cinglée ou quoi ?
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L’un des défis de l’auteur, son éditeur et sa maison d’édition, c’est de choisir la photo de couverture. Pour ce faire, le photographe vous envoie des planches contact comme celle-ci. En passant, gros merci à Michel Paquet et son équipe pour le magnifique travail photo. Des gros plans très épurés, des fonds blancs, un minimum d’accessoires : À la bonne franquette possède sa grille photographique, qui vient équilibrer les époustouflantes photos de paysages québécois émaillant tout le livre.
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Grandes tables, petits bistros, relais champêtres : choisir et convaincre 40 nouveaux chefs aura été un exercice plus périlleux que la 1re édition, peut-être parce que je sortais encore plus des sentiers battus. Chefs, journalistes et foodies à travers la province ont été mis à contribution afin de trouver la petite perle, l’adresse gourmande moins connue mais prisée des fines bouches locales.
En cours de route, j’ai découvert que plusieurs chefs du premier numéro avaient déménagé leurs pénates et quelques restos ont même fermé leurs portes. Conséquence, certaines de mes recettes préférées du premier livre ont dû être élaguées de ce deuxième tome : exit notamment le Pouding au chocolat de Frédéric Cyr (ex-Manoir des Érables) et le Ceviche de pétoncles au lait de coco de Franklin Sanchez (ex-Train Orford Express)…
Résultat, ce sont finalement 55 nouvelles recettes qui viennent étoffer cette nouvelle parution. Ouf, vous dites ?
Au cours des prochaines semaines, ici et ailleurs, je vous dévoilerai les dessous d’un livre de recettes, comment se sélectionne les chefs, mes recettes préférées, mes arrêts gourmands perso et les produits de terroir qui me font tripper. Pour profiter de tous les scoops, je vous invite à me suivre sur Twitter au @LivreAlabonneF. Une page Facebook dédiée s’en vient aussi, à ne pas manquer…
En attendant, pour vous mettre l’eau à la bouche, suivez ce lien pour y découvrir le défunt pouding au chocolat de la première édition d’À la bonne franquette, révélée dans Prétextes, le blogue mode et bouffe de Gabrielle Chalifoux. Et bon appétit!
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