Trop souvent, j’oublie combien j’aime la salade niçoise. Il aura fallu un lunch média organisé par le vin Clos du Bois avec Lesley Chesterman, la critique gastronomique du Montréal Gazette, pour me remettre en tête ce grand classique de la cuisine française. Comme on a tous besoin d’une recette dans son répertoire, j’ai eu envie de partager avec vous celle de Lesley.
La recette traditionnelle fait appel au thon en boîte, mais il est difficile de trouver de bonnes marques de conserve ici. Essayez de dénicher de super conserves de sardines en supermarché, celles qui font la réputation de l’Espagne, de la France ou de l’Italie, et venez me dire comment ça s’est passé. Ou non. Je connais d’ailleurs des chefs montréalais qui font leurs propres conserves de thon pour les servir en salade, c’est dire combien les versions industrielles en épicerie ne font pas le poids.
Est-ce l’influence de la cuisine japonaise et des sushis, la salade niçoise a tendance à abandonner la conserve pour adopter le thon à l’unilatérale ou le thon tataki, c’est-à-dire un steak de thon saisi à l’extérieur mais encore plutôt cru au cœur. Cette recette en est l’exemple parfait. Je dois admettre que, malgré mon appréciation des classiques, je préfère la twist moderne, probablemen parce que je suis accro aux sushis depuis que j’ai fêté mon 21e anniversaire dans le premier sushi bar de Montréal, sur la rue Saint-Denis, dans les années 80.
Quoique cette salade peut se servir en entrée, lors d’un lunch 100% chardonnay, par exemple, elle fera des heureux lors d’un lunch ou d’un souper léger, surtout quand les légumes sont en saison. La salade niçoise se prête même au broutage d’hiver, si vous avez la chance de trouver de belles tomates, cela dit.
Pour d’autres recettes de bon copinage avec le chardonnay, cliquez et découvrez sa Quiche aux poivrons rouges et vieux cheddar, un Filet de porc BBQ aux pêches et un Granité de chardonnay avec confit de pamplemousse.
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