Voilà quelques mois, je vous parlais ici du livre Deux folles et un fouet de Jessica Barker et Rafaële Germain que j’aime bien.Pourquoi ? Parce que les recettes y sont simples tout en ayant de la gueule, goûteuses en dépit (à cause?) du peu d’ingrédients en général.
Je m’étais donné comme modus vivendi, quand je critique un livre de recettes, d’en cuisiner 3 pour me faire une tête et vous dresser un portrait ressemblant. Sauf que, voilà, le temps me manquait. Alors, je m’étais contentée de vous louanger leur poulet aux olives et à la crème.
Voici donc la seconde incursion dans l’univers de nos deux folles, un succès tout aussi réussi. Ben oui, deux «vedettes» au chaudron, c’est pas nécessairement juste rose bonbon.
Au menu de ce dernier billet avant les vacances, je vous propose des calmars sur le barbecue, été oblige. Ou comme l’intitulent nos deux gourmandes en escarpins: les Calmars contents d’être farcis.
Pour la petite histoire, la fameuse saucisse au fenouil (et poivre noir) qui a fait honneur à cette recette provient de la ferme bio Runaway Creek à Arundel, dans les Laurentides, que je ne saurais vous recommander plus ardemment, c’est un de mes coups de cœur bouffe toutes catégories confondues. Le proprio, Michael Rossy, y fait surtout pousser de nombreux légumes Héritage. Vous rêvez de faire une dégustation de tomates, genre 20 espèces et couleurs différentes ? Ça vaut le détour…
Alors, les calmars dans tout ça, vous vous dites, avec les deux difficiles que sont mon fiston et son papa ? Eh bien, comme moi, ils ont adoré. Avec une salsa improvisée et un peu de riz, voilà un souper qui a fait consensus. Avouons, faut rendre à César, le moucmouc de 5 ans sort graduellement de ses ornières culinaires et dansait de joie à l’idée de manger les calmars qu’il a aidé à nettoyer — toujours gagnant comme technique pour faire goûter les p’tits bornés.
Les calmars achetés chez Adonis étaient gigantissimes, facilement 2 fois plus gros que ceux illustrés dans le livre de mesdames Barker et Germain. Bref, pour le temps de cuisson, c’était pipé d’avance. Alors, soyez mère poule et surveillez votre souper. Nos auteurs recommandent 12 minutes de cuisson indirecte, j’ai cuisiné les bêtes au moins le double, en plus de les transférer sur la chaleur directe à la fin pour les marquer joliment.
N.B.: On revenait de la Ferme Sauriol à Laval, où je magasine souvent mes légumes. J’y avais acheté les premiers blés d’Inde de la saison, minuscules et sucrés, rien à dévorer sur l’épi mais un joli point de départ pour une salsa. J’aurais bien voulu les égrainer crus mais, bon, mes difficiles se sont insurgés. Osez en pensant à moi?
Sans plus attendre, voici donc ze calmars et aussi la salsa maison de la foodie de service, euh, moi ! À vos barbecues.
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