Voilà 2 semaines, j’étais invitée au lancement des pains Première Fournée de Weston à titre de blogueuse. Le monde étant petit, il se trouve que j’écris aussi régulièrement pour cette boulangerie, ce qu’ignorait l’agence ayant organisé la soirée. Comateux, vous êtes écrasés à la table du déjeuner et, en attendant que le café daigne percoler, vous parcourez d’un œil à moitié fermé l’emballage de votre pain préféré ? Eh bien, vous m’avez déjà lue dans mon rôle de rédac culinaire. (Mon texte le plus «publié» reste cependant… celui des pintes de lait Québon. Faubert, pas Flaubert, hein.)
Bref, me voilà donc, par un beau mercredi soir, chemin faisant vers l’Auberge Saint-Gabriel (gorgeous!) dans le Vieux-Montréal pour un mini-atelier sur la fabrication du pain. Au menu, les bouchées du chef Éric Gonzalez, qui m’ont convaincue que je dois revenir pour un repas en famille. Et, au programme, un petit cours 101 où nous apprenons, grâce aux chefs Mario Fortin et Dominique Homo* ce qui distingue un pain artisanal.
J’ai notamment appris que, plus on donne au levain le temps d’agir, plus le pain développe une acidité naturelle qui élimine le besoin d’agents de conservation. En d’autres termes, si vous faites votre propre pain, plus vous êtes patient, plus longtemps il se conservera naturellement. Bon, n’étant pas patiente de nature, allez savoir ce que je vais en faire mais j’aime tout savoir. Impatiente et curieuse.
Ce qui m’a tout de suite plu de ce pain? Et non, je n’ai pas été payée pour le dire. Dans le nouvel esprit du «Clean Label» (pour un article intéressant mais en anglais, voir ici), Première Fournée contient une courte liste d’ingrédients, sans additif aux noms dantesques. Et il fait de sacrées rôties. Enfin un pain de style artisanal dans la rangée des pains commerciaux? Espérons que ce n’est qu’un début.
En passant, si vous vivez dans le Montréal Métropolitain, le chef Dominique Homo — en action dans la photo ci-dessus — possède une École du pain à Bois-des-filions, où il jure pouvoir apprendre à n’importe qui comment confectionner du bon pain artisanal.
Bien sûr, je n’allais pas vous laisser sans une recette, de moi cette fois. Voici donc une petite tartinade vite faite que j’ai développée (allô la synergie!) pour le site web de Gadoua. Ils ont gentiment accepté que je la partage ici avec vous.
Quelques ingrédients que vous avez sûrement sous la main et voilà ! un sandwich avec pas mal plus de goût et de gueule que le traditionnel beurre-moutarde. Cette mayo au sésame se marie super bien avec le poulet, les tomates, les poissons en conserve (thon, saumon), l’avocat, les épinards, etc. À vous de jouer de vos garnitures préférées.
Bon, griller les graines de sésame n’est pas un must, mais c’est un plus. Le fait de rôtir les noix à l’unilatérale — c’est-à-dire sans corps gras — aide à en libérer les arômes. Et le croquant du sésame, ici, ajoute aussi à la texture du tout. Votre « boîte à lunch » ou lunch de week-end vous en remerciera.
Avec l’intention avouée d’introduire des plats végétariens à la routine hebdomadaire de ma famille, je devrais tester cette tartinade avec du tofu, grillé ou non, ce qui devrait être pas mal bon. Mais si vous l’essayez avant moi, faites-moi savoir ? Cette mayonnaise se conservera au réfrigérateur, allez savoir, de 2 à 3 jours? Il n’en reste jamais pour tester…
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