Kebabs d’agneau et oignons caramélisés

Cette année, nous recevions deux fois coup sur coup : ma BFF et la marraine de fiston le 24 en soirée, puis mon père le 25. Connaissant mes publics respectifs, j’ai spontanément décidé que le lunch de Noël serait béni de la traditionnelle dinde, ce qui me laissait les coudées franches pour recevoir autrement le soir du Réveillon.

Tous les chefs vous le diront, pour faire diminuer votre niveau de « stress d’hôtesse », cuisinez et servez des plats que vous maîtrisez pleinement. Alors, bien sûr, esprit de contradiction oblige, j’ai décidé de tester les recettes du livre Su, La cuisine turque de Fisun Ercan publié l’automne dernier. Au programme, des mezze terre-mer, plus des légumes, des trempettes et un assortiment de baklavas 100 % cochon d’Adonis, l’une de mes épiceries préférées de Montréal (qui vient d’être vendue à Métro, les foodies locaux anticipent une veillée funèbre).

Au menu

Tous les plats devant être servis en même temps dans une joyeuse célébration de pique-assiettes, j’ai jeté mon dévolu, tous services confondus, sur les :

• Brochettes d’agneau miniatures (page 112)
•Oignons caramélisés (page 33)
•Salade de pieuvre (page 106)
•Meze de céleri-rave crémeux aux noix de Grenoble (page 44)
•Meze de poivrons rouges grillés aux noix de Grenoble (page 47•Salade de tomates, de concombres et de poivrons (page 58)

J’ai accompagné le tout d’asperges et d’aubergines grillées, ainsi qu’une salade de melon d’eau miniature et féta grecque au lait de brebis. En d’autres termes, une table plus légumes que protéines, pour ne pas hypothéquer l’estomac des convives en ce début des festivités.

Grosso modo, la table du Réveillon ressemblait à cela. J’aurais bien voulu de jolis lampions rouges pour habiller le tout, peut-être même une nappe turque, mais le temps aura manqué, comme d’hab. La bouffe en 1er, la déco en cata, that’s me. (Photos : Nadyne Paradis)

Pour arroser le tout, mes 2 bulles préférées (dont je vous parlais ici), soit du champagne Charles Heidsieck Brut Réserve et du Nivole, un bien joli Moscato d’Asti que toute la famille affectionne. Eh oui, ça veut dire fiston de 5 ans aussi, il a eu droit à sa petite coupe bien à lui…

Note : Attention, les recettes du livre présument que vous servirez plusieurs petits plats ou meze pendant le repas. Aucun «plat principal» à lui seul ne comblera toute une tablée. J’ai suivi la recette à la lettre et pris la peine de retirer nerfs, tissus conjonctifs et autres impuretés. C’était délicieux mais long, je risque de tenter un raccourci la prochaine fois… Les convives étaient invités à savourer les brochettes telles quelles ou en les glissant dans des mini-pitas garnis d’oignons caramélisés. Si nous avons un vieux barbecue intérieur de marque Tefal, déniché dans une vente de garage et qui ne paie pas de mine (quel bonheur de savourer des viandes grillées en hiver), une poêle striée fera l’affaire.

Extrait de:

Mode d'emploi

  • 1. Oignons caramélisés ••• Dans un grand poêlon, faire chauffer l’huile. Ajouter l’oignon et le sel, puis réduire le feu et faire caraméliser l’oignon en brassant souvent, jusqu’à ce qu’il soit une belle couleur dorée.
  • 2. Ajouter le sucre et le jus de citron, puis faire caraméliser jusqu’à ce que les oignons soit brunis mais pas noircis (environ 10 minutes).
  • 3. Brochettes d'agneau ••• Couper l’agneau en cubes de 1 cm (1/2 po) en retirant les nerfs, le gras et les tissus conjonctifs. Réserver le gras.
  • 4. Dans un bol non réactif (en verre ou en mélamine), combiner la viande, l’huile et les assaisonnements. Couvrir et mariner 12 à 24 h au frigo.
  • 5. Enfiler 1 morceau de gras à la base de la brochette, puis 3-4 morceaux de viande. Ne pas les tasser. Griller sur le barbecue à feu moyen. Une cuisson rapide est préférable pour obtenir une viande un peu rosée et très tendre. Servir avec les oignons caramélisés et des pitas.

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