Si vous surfez le moindrement ce blogue, vous en arriverez vite à la conclusion: ça manque de desserts. Eh non, notre famille n’a pas la dent sucrée. Et ces muffins aux deux oignons et au cheddar ne vont rien y changer puisqu’ils sont… salés. Cette recette, que je cuisine souvent, je l’ai découverte dans le magazine gratuit Marmiton des diététistes des Producteurs laitiers du Canada, publié à l’été 2007. Un joli magazine, distribué à la garderie de mon fiston d’à peine un an à l’époque. Disons que ses parents l’ont eu à eux seuls jusqu’à ce qu’il soit en âge de demander sa part. À travers les années, mon enfant difficile chéri est passé de «j’adore» à «j’abhorre» à «j’adore» encore. Nous sommes présentement dans une passe Encore maman!…
Parfumés deux fois plutôt qu’une par l’oignon vert et jaune, puis torqués au cheddar qui sera doux ou corsé selon votre préférence, ces muffins se prêtent à plein de permutations, comme la plupart de mes recettes d’ailleurs. (Non, je n’aime pas trop la précision ni la dictature en cuisine, c’est d’ailleurs pourquoi je ne fais pas de pâtisserie.) En d’autres mots, une fois de plus, libre à vous d’utiliser n’importe quel fromage, suisse, parmesan — probablement réduit de moitié — ou une tomme québécoise artisanale, pourquoi pas. Avertissement: Les fromages vieillis qui vous font sentir comme un foodie branché ne donnent pas toujours les résultats super moelleux d’un cheddar marbré platement commercial, vous aurez donc à ajuster à vos goûts. Bien sûr, jamais au grand jamais je n’oserais me contenter ici de farine tout-usage parce que je préfère mes muffins plus gâteaux que santé… Franchement, quelle idée.
Enfin, vous pouvez aussi utiliser une seule sorte d’oignon, ou remplacer l’oignon vert par votre fine herbe préférée: aneth, basilic, thym, etc. La recette de base n’est qu’un canevas, quoi.
Cuisinés aujourd’hui même pour la boîte à lunch de Monsieur, un coup d’œil suffit pour le savoir, Fiston ne tolérant pas de gros morceaux d’oignon comme ici…
Grâce aux protéines des œufs et du fromage, ces muffins sont parfaits pour la boîte à lunch de vos cocos, où ils peuvent servir de collation ou même de plat principal pour les appétits zoiseaux. Le week-end, j’adore les servir pour le brunch ou un petit dej’ vite fait, avec des fruits et 1-2 espressos bien serrés. La combinaison marmelade d’oranges amères, oignons et fromage me fait tripper sérieusement.
Bref, c’est vite fait, anti casse-tête et passe-partout. De la cuisine de maman, quoi.
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Coup de cœur cuisine
Vous détestez graisser un moule et vous battre pour en extirper les muffins collés solide? Moi aussi. C’est pourquoi j’adore les moules deux tons en silicone de la collection STRUCTURE du fabricant québécois Trudeau. (En fait, je ne trippe vraiment pas sur la couleur, mais la technologie et la qualité, ça oui.) Les muffins sortent du premier coup, pas de casse-tête, pas de matières grasses. Vous voudrez utiliser des moules à petits muffins pour cette recette, quoique Trudeau propose des moules à gros muffins dans la même collection. Ils sont coûteux, mais garantis à vie, donc vous n’aurez plus jamais à acheter de moules, à moins que vous ne soyez accessoire-addict, bien sûr. Des moules solides, faciles à laver, que demander de plus?
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