Entre cuisine et quincaillerie de Stefano Faita
Éditions Trécarré
Paru en 2007
27,95 $
Les stocks sont épuisés mais Renaud-Bray indique qu’il serait en réapprovisionnement et bientôt disponible.
Si je vous disais que, de tous les livres de recettes québécois dans ma bibliothèque, celui où j’ai cuisiné le plus, est ce premier opus de Stefano Faita?
Question de goûts, chacun de nous penche vers une cuisine internationale ou un profil d’ingrédients en particulier. Je l’avoue, je ne suis pas béchamel, friture ou même dessert. Quand je feuillette un livre pour la première fois, je zieute invariablement tout ce qui est fruits de mer, agneau, tomate, citron, fines herbes, fromages, pâtes et riz. Inutile de vous dire que j’ai un faible pour la cuisine italienne, partagé par mon petit difficile qui, comme tous les enfants, adoooorent les pâtes.
Au fil des pages
Rien ne se perd, tout s’imite. Avant que Louis-François Marcotte se fasse Sexy ou Nostalgique, que « Les deux folles et un fouet » imaginent des recettes de lendemain de veille, Stefano Faita nous régalait déjà avec ses spécialités pour conquérir les filles, fêter entre gars ou séduire les beaux-parents. Les ingrédients de ce livre sont simples, les recettes éprouvées et le tout, ma foi, très goûteux. J’aime les photos d’ambiance, les invités écrasés le ventre trop plein, le chien juché sur le comptoir pour reluquer ses biscuits maison. C’est sympa, chaleureux et accessible, à l’image des recettes proposées.
J’ai testé pour vous
Petite confession : mon chum se plaint régulièrement que mon fils et lui sont mes cobayes. Je suis en essai de recettes à perpète. Et quand j’ai enfin réussi un plat à la perfection, que toute la famille adore et en redemande, c’est le moment de passer au suivant. Plusieurs des recettes de Entre cuisine et quincaillerie comptent parmi les préférées de Monsieur, je lui ai donc demandé de sélectionner ce qu’il voulait manger. Ah, un homme heureux… Son choix s’est porté sur Les pâtes au pesto de tomates séchées et d’ail rôti en page 110, la Bruschetta de caviar d’aubergine, page 129, et La ratatouille d’Elena, la célèbre maman de Stefano, en page 136. Si vous sentez un fil conducteur, vous ne vous trompez pas: mon homme raffole des aubergines. (J’ai aussi déjà écrit un billet ici sur la scottiglia de Faita adaptée par moi, un plat bouffe et réconfort que je modifie selon le contenu du congélo.)
Au final de ce test maison, 3 recettes convaincantes. Dans le cas du pesto, aucune surprise, je le cuisine régulièrement et depuis des années à la demande de ma tribu. Parfois, je ne fais pas griller les noix de pin, j’omets le persil ou j’ajoute du parmesan directement au pesto. Quand je manque de ciboulette fraîche, c’est-à-dire presque tout le temps, j’utilise des oignons verts. Cela dit, vous trouverez plus bas la recette de départ que je vous conseille fortement.
N’oubliez pas de revenir dans les prochains jours, pour les 2 recettes d’aubergines… et le verdict final. (Mais en doutez-vous?)
Ce que j’ai aimé le plus: Les recettes vraiment testées, la simplicité des préparations, les photos inspirantes, c’est juste bon !
Ce que j’ai aimé le moins: >Les couleurs jaune-rouge-vert une sur l’autre, la typographie soulignée, bref le graphisme, mais c’est personnel et secondaire.
On l’achète? Si vous aimez la cuisine italienne maison qui ne se prend pas la tête, oh que oui.
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