En décembre 2013, Carlos Ferreira conviait la presse montréalaise à son incontournable Ferreira Café sur la rue Peel à Montréal pour une annonce importante : le célèbre chef-proprio avait décidé de transférer les rênes de la cuisine à João Dias, un jeune chef tout juste débarqué du Portugal. Au menu de ce lunch de presse, plusieurs spécialités portugaises traditionnelles, avec un je ne sais quoi de modernité assumée: oursin de mer, crevette du Sénégal et crème pâtissière de palourdes, Duo de morue assis à l’huile d’olive et loup de mer importé par avion du Portugal ont séduit les convives, qui n’avaient d’yeux que pour les bacs de poissons entiers occupant tout un comptoir de la salle privée. Décidément, j’aime mon métier!
Est-ce à dire que Carlos Ferreira prend sa retraite? Oh que non, puisque la top toque annonçait simultanément le lancement des vins F, une gamme de vins rouge, blanc, rosé et mousseux provenant de son vignoble au Portugal. Un rêve d’enfance enfin réalisé! Sur les tables trônaient aussi des bouteilles d’huile d’olive, également produite par et pour notre chef. Tous sont d’ailleurs disponibles à la boutique en ligne de la maison portugaise.
Une bonne nouvelle n’attendant pas l’autre, la semaine dernière, l’équipe Ferreira poursuivait sa lancée avec l’ouverture du café-comptoir Vasco da Gama dans la zone publique de l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau. On nous promet une carte raffinée issue des plats les plus populaires du restaurant, et ce, matin, midi et soir. Il sera même possible de traverser les douanes avec notre butin gourmand. Pour m’être tapé de multiples muffins et sandwichs infects, ou des bouteilles d’eau qui coûtent la peau des fesses, en attendant un vol quelconque, permettez que je me prenne à espérer que l’aéroport PET continuera d’accueillir des établissements faisant enfin honneur à la réputation gastronomique de Montréal. Bom apetite!
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