Ça cuisine avec quoi, une chroniqueuse culinaire qui développe des recettes pour les grandes marques, vous vous demandez? Ma batterie de cuisine bosselée, ma vaisselle plaquée or et mon argenterie incomplète remontent aux années 70, quand ma mère a emballé et rangé toute sa cuisine après le divorce de mes parents. Jusqu’à ce que les fabricants se mettent à m’envoyer leurs nouveaux bébés, j’étais probablement la rédactrice culinaire la moins «accessoirisée» en ville. Pour créer mes nouvelles recettes, j’avais un robot culinaire et un moulin à café (pour les épices) Kitchen Aid, un mélangeur Bréville, un pied-mélangeur Cuisinart, une vieille machine à espresso Mokita, un micro-ondes Panasonic et un grille-pain T-Fal.
Avant de participer au banc d’essai de l’émission L’Épicerie pour trouver le meilleur moulin à café, diffusée ici, j’achetais mon café déjà moulu. Je me suis procuré le gagnant, Bodum, après mon passage à la télé. En d’autres mots, je ne suis fidèle à aucune marque, seulement à la performance.
J’étais très satisfaite de mon mélangeur de marque australienne Breville, une bête de travail aux résultats impeccables. Jusqu’à ce que, l’automne dernier, Breville m’invite au lancement de The Boss, son nouveau mélangeur mi-professionnel qui vient concurrencer le célèbre Vitamix. Je voulais vous en parler bien avant, seulement ce blogue aura été en reconstruction jusqu’à tout récemment. Donc, avec un peu de retard, parlons du Bruce Springsteen des mélangeurs…
Je n’ai jamais eu de Vitamix pour cause de budget limité, quoique j’en avais toujours rêvé. Alors, je ne peux établir de comparable. (Si vous lisez l’anglais, le site Serious Eats a testé la chose pour nous ici.) Je peux seulement rendre compte de mon expérience avec ze Boss. Des plus concluantes. Imaginez un mélangeur avec un écran ACL qui affiche les réglages et le compte à rebours. Avec une touche Smoothie traditionnel et une deuxième Green Smoothie (la première au monde), parce que les épinards et chou frisé de ce monde ont besoin de plus de puissance pour se liquéfier convenablement.
Un mélangeur qui broie la glace, réduit les noix en beurre et les céréales en farine. Et dont la fonction Soupe réduit en crème ET réchauffe votre potage en même temps, grâce à la chaleur dégagée par les lames ProKinetix à haute vélocité. En tant que maman 450 toujours à la course, j’ai probablement été le plus séduite par la fonction… Autonettoyage. Oui, un mélangeur avec bouton Autonettoyant. Tu verses de l’eau, quelques gouttes de détergent à vaisselle, tu pèses sur le bouton et hop, c’est propre. Il suffit de rincer le bol à l’eau courante pour éliminer tout résidu, surtout si votre mélange contenait des matières grasses.
Pour le lancement de son nouveau mélangeur, Breville s’est offert nul autre que le chef étoilé Heston Blumenthal, exigeant, perfectionniste et reconnu pour ses expériences moléculaires de haut niveau. C’est dire. Des vidéos de Blumenthal et son Boss en action peuvent aussi être visionnées sur YouTube.
Bien sûr, tout ceci a un prix. Il vous en coûtera 599 $ en cuisinerie et 499 $ sur Amazon.ca. The Boss ne délogera pas les mélangeurs ordinaires à prix d’ami. Il s’adresse à une clientèle exigeante, qui cuisine beaucoup ou qui trippe bidule. Un avertissement toutefois: une fois qu’on a goûté aux plaisirs d’un super-mélangeur, on est gâté pourri à vie.
Lors du lancement, j’ai eu le plaisir de goûter à un délicieux smoothie vert, dont vous trouverez la recette en cliquant sur le lien dessous.
• Pour la recette du Smoothie vert tropical, cliquez ici.
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Pour en savoir plus ou l’acheter en ligne :
P.S. J’ai reçu ce produit gracieusement de la part du fabricant, lors du lancement médiatique. Je n’ai pas été rémunérée pour ce billet et les opinions exprimées sont les miennes.
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