Le Club des petits déjeuners, on donne?

 

En septembre, fiston a commencé sa deuxième année de primaire et, comme chaque automne, j’ai assisté à la première rencontre parents-professeur. Au détour de la conversation, la prof a senti le besoin de faire remarquer aux parents que les enfants ont besoin de déjeuner le matin. L’un d’entre eux lui avait avoué être parti sans déjeuner, parce que « il n’avait pas faim ». De tous les sujets discutés ce soir-là, celui-là me trouble encore.

J’habite le Vieux Sainte-Rose, un quartier de classe moyenne, ni riche, ni pauvre. Le Club des petits déjeuners n’œuvre pas ici. Et voilà que je sonde les petits visages quand je dépose mon fils le matin, me demandant soudain si tous ont mangé à leur faim. Dans mon quartier moyen peut-être pas si en moyens finalement. Peut-être un quartier comme le vôtre ? Des enfants comme ceux de votre voisin ? Savons-nous si bien, finalement, ce qui se passe dans les maisons si ordinaires de notre rue? Hum.

Selon les statistiques, au Canada, un enfant sur sept risque de commencer la journée avec l’estomac vide. Grâce au Club des petits déjeuners, c’est 130 000 repas qui sont servis, chaque matin à travers le Canada, pour contrer cette statistique troublante dans notre pays dit «riche». Vous pouvez lire ce billet, pousser un soupir et surfer vers un autre blogue. Ou vous pouvez contribuer là, là, tout simplement, en visitant entre autres la page Facebook de Nivea, l’un des partenaires du Club.

 

 

Cliquez sur Donner et vous aurez le choix de donner en ligne ou de composer, sur votre cellulaire, un numéro de téléphone dédié pour contribuer automatiquement 5 $. Ou choisissez votre propre façon de donner en visitant le site du Club. Allez, zêtes capable.

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