On s’présente ?

Eh ben oui, un nouveau blogue portant sur la cuisine. Comme si.

Comme si le web ne regorgeait pas déjà de blogues dé•li•cieux. Comme si un seul clic ne déclenchait pas déjà un tsunami de recettes (l’expression n’est pas de moi mais de Michael Ruhlman, food writer américain que j’affectionne). Comme si une mère 450* avec un fiston de 4 ans en pleine phase « enfant difficile cherche maman à étriver » avait quelque chose de neuf à dire… Euh, là est le hic ?

Parce que, justement, un blogue-chronique sur le quotidien avec un bec fin, il n’y en a pas tant que ça. Des parents aux abois, oh que oui. Des enfants signataires a posteriori du « Refus global », oh que ouf. Mais peu de questions-réponses, de solutions-soupapes, de zen-séances pour apprendre à relaxer dans nos baskets quand la progéniture a le doigt bien enfoncé sur notre piton.

Voilà ce qu’en com, on appelle la mission.

Dans le coin gauche, mâle, 4 ans, enfant difficile en camouflage…

Dans le coin droit, femme, 48 ans, mère entêtée en….

Ce blogue incarne aussi une aventure d’un tout autre ordre d’idée. C’est que j’ai rencontré, voilà quelques mois, un éditeur intéressé à publier mon livre sur la nutrition et les enfants. Or, ce livre n’est pas écrit… Les contenus en sont arrêtés, oui, mais la recherche et la rédaction restent à faire.

Je me suis donc dit : « si on mettait la charrue devant les bœufs, ce serait peut-être plus fertile ? ». Si j’écrivais un making-of qui épie le cheminement du livre, tout en vous proposant — internaute, lecteur, foodie, parent ou non — d’y jeter un éclairage différent à la lueur de vos propres quêtes et questions.

L’invitation est donc lancée. À vous de décider si vous voulez tout bonnement me lire ou désirez ajouter votre grain de sel. Parce que plus on est de foodies, plus on rit.

*450 : Code régional attribué par Bell à la banlieue de Montréal, parfois utilisé péjorativement (!). On s’assume.

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