J’ai découvert la scottiglia grâce au livre Entre cuisine et quincaillerie de Stefano Faita (en passant, j’ai cuisiné plusieurs recettes de ce livre, toutes délicieuses, à bon entendeur). Ce ragoût d’origine toscane a pour principe de combiner les viandes qu’on a sous la main avec des légumes, du vin rouge et des aromates. La version modifiée que je vous propose ici réunit lapin et saucisses, très populaires avec les enfants et certainement avec Junior — qui pense manger du poulet, impossible de grignoter Bugs Bunny.
Fait à noter, la méthode utilisée ici me sert à toutes les sauces. Je peux en changer les viandes, les légumes et les épices, deux constantes demeurent : en guise de liquide, j’utilise toujours une conserve de tomates San Marzano écrasées à la main et 1/2 bouteille de vin rouge sec. On couvre, on mijote 2 heures et le tour est joué. Faudrait essayer très fort pour rater son coup…
Si vous achetez des blocs de parmesan, n’oubliez pas de congeler la croûte, elle se conservera ainsi jusqu’à votre prochaine scottiglia ou minestrone.
Hérésie (?), j’ajoute des olives vertes à ma scottiglia, j’aime la petite pointe de vinaigre qu’elles confèrent et mon fils adore. Mama un jour, mama toujours.
Parce que la scottiglia se cuisine à partir des viandes et des herbes qu’on a sous la main, elle ne se ressemble jamais d’une fois à l’autre ou même, selon les experts, d’un village à l’autre. Certaines constantes : on utilise au minimum deux viandes, ajoutées au fur et à mesure selon leur temps de cuisson ; on mélange bouillon et vin rouge ; on sert avec des tranches de pain grillé frotté ou non d’une gousse d’ail. Une spécialité italienne rustique à souhait.
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