Quand je me suis lancée comme pigiste voilà 10 ans, mon premier achat fut… une machine espresso. Je venais de perdre mon emploi pour cause de fermeture d’agence, je n’avais aucun client, des lendemains financiers incertains. Allo le sens de priorités. Depuis, ma Mokita Plus a accompagné tous mes matins (et mes réunions avec les clients qui ont accouru, Dieu merci).
Quand Jura m’a écrit pour m’offrir de tester l’une de leurs nouvelles machines à espresso, disons qu’ils prêchaient à une convertie. J’aurais pu prendre la route avec le nec plus ultra des machines à 3000 $ la caisse, je me suis gardé une gêne et ai choisi plutôt le modèle d’entrée de jeu : la ENA Micro 1 avec moulin à café intégré, qui se détaille autour de 800 $. Cher mais pas prohibitif, si on pense que ma vieille Mokita m’avait coûté dans les 500 $… voilà 10 ans.
J’ai pu jouer avec mon nouveau joujou pendant un mois. Un mois très convaincant. D’une touche, le café se moud et s’écoule dans ta tasse avec une crema épaisse et onctueuse. Miam. L’écran électronique t’avise à chaque étape quand il faut ajouter de l’eau, ajouter du café ou nettoyer la bête (30 secondes, merci bonsoir). Le bidule qui verse se monte et se descend selon la hauteur de ta tasse ou même verre à café. Le bonheur, quoi. Voici d’ailleurs un Vine qui montre la séquence de préparation du café, plus vite que ça, tu t’injectes ta caféine.
Le mien, de bonheur, s’est terminé cette semaine. Jura a repris son bolide, j’ai perdu ma crema et aussi le mousseur à lait à induction prêté conjointement. Un mousseur hallucinant, 130 $ sur Amazon ici, que je vous recommande absolument. Genre, ZE cadeau de Noël pour votre caféinomane préféré, avec une mousse si serrée qu’on dirait de la meringue.
La vidéo est longuette mais, si vous voulez vous faire une idée de la splendeur de ce mousseur, cliquez à vos risques et périls :
Merci, Jura. Vos appareils sont diablement efficaces et, comme le café, créent une accoutumance que j’assume pleinement. Sinon vous devriez me voir avant mon premier café du matin, c’est pas du joli…
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