C’est grâce à une copine, de l’agence responsable du look de mon blogue en fait, que j’ai découvert mon nouveau déjeuner préféré: une mini «pizza» zaatar tartinée de labneh et arrosée de quelques gouttes de très bonne huile d’olive.
Maniaque de bouffe du Moyen-Orient, je n’avais jamais compris l’attrait de ces pizzas assaisonnées d’un mélange de fines herbes (les recettes varient, mais on parle généralement de sumac, thym, origan, marjolaine, graines de sésame et sel). Le tout m’a toujours paru sur le point d’être délicieux, mais ultimement trahi par un rendu trop sec en bouche.
Jusqu’au jour où ma copine m’a révélé cette recette, qui n’en est pas une, pour le plus extra des déjeuners sur le pouce. Pour le confectionner, j’achète mes pizzas zaatar un peu partout : Arouch, Andalos, Adonis… vraiment, voilà une spécialité au don d’ubiquité. Je les zappe 10-15 secondes au micro-ondes pour réchauffer pas plus, puis je les tartine voluptueusement de labneh, un yogourt égoutté complètement décadent. Pensez yogourt grec, mais avec 10% de matières grasses (!). Si vous utilisez votre yogourt grec 0% préféré, je ne vous en voudrai pas.
Puis j’asperge de quelques, ahem, gouttes de très bonne huile d’olive, du genre qui fleure l’herbe coupée et vous accroche âcrement dans le fond de la gorge. En passant, cette âpreté serait le fait des composantes anti-inflammatoires de l’huile d’olive, selon les récentes études. Pas étonnant qu’elle soit la reine des huiles! Depuis que je suis la chroniqueuse cuisine pour le magazine Véro, je reçois de l’huile d’olive régulièrement, de producteurs qui aimeraient que je vous en jase. Je profite donc de ce billet pour vous présenter plusieurs bonnes huiles lancées, récemment ou non, sur le marché — preuve que la tendance s’accélère? Pour mon huile d’olive préférée entre toutes, toutefois, vous devrez attendre le prochain numéro de Véro…
Huiles d’olive à rechercher
(par ordre de préférence, mais notez que j’aime une huile «très très» typée)
L’Oro dell Italia: produites dans les Pouilles, une région plutôt au sud-est de l’Italie, les huiles d’olive biologiques de la maison se déclinent en 2 versions, dont La Mosto. Elles sont le chouchou de Patrice Lemieux, un Québécois qui vient même de s’acheter sa première oliveraie afin de produire ses propres huiles. Mes préférées. Pour info, on visite le site web ici.
No 11 d’Olive&Olives: C’est la première huile d’olive provenant d’Italie offerte par ce magasin étendard du marché Jean-Talon, qui donnait dans l’Espagne jusqu’ici. Et, comme L’Oro dell Italia, elle nous arrive des Pouilles. Pour la petite histoire, la région d’Andria dans les Pouilles serait à l’huile d’olive italienne ce que Bordeaux est aux vins français : un endroit de légende. Avec l’Andalousie, c’est le lieu au monde où l’on trouve la plus grande concentration d’oliviers. Les Italiens parlent d’ailleurs de «l’or vert des Pouilles», c’est tout dire. Fruitée, herbacée et douce, je suis accro. Pour info, on visite le site web ici.
Kalikori: produite par la famille Ligris sur les collines de Kalamata, cette huile d’olive grecque supérieure provient de petites olives vertes Vatsikes. La maison propose aussi un mélange d’olives noires et vertes, Mavro Elies et Koroneiki respectivement, en contenant 3 litres génial pour la cuisson de tous les jours. Elles sont distribuées par Favuzzi, tout comme les sauces tomates Kalikori. Je vous recommande celle à l’ouzo qui est à se jeter par terre. Un beau produit et une marque à encourager. Pour info, on visite le site web ici.
DivineOlive et Ol’vie: importées par un Québécois d’origine marocaine dont la famille cultive des olives depuis plusieurs générations. Les huiles sont non filtrées. Ol’vie est offerte dans un contenant de métal très chouette. J’en profite pour saluer le nombre grandissant de Québécois qui nous assurent une origine impeccable, dans un monde où les huiles d’olive frauduleuses abondent de plus en plus. Pour info, on visite le site web ici.
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